Dans le domaine de la finance et de l’investissement, le réinvestissement d’apport cession représente une stratégie avantageuse pour les investisseurs cherchant à optimiser la gestion de leur patrimoine. Cette technique, bien que complexe, offre des opportunités significatives de défiscalisation et de croissance du capital à long terme. Le choix judicieux du moment et du véhicule d’investissement sont déterminants pour maximiser les bénéfices de cette approche.
Voici les principaux avantages de cette stratégie :
- Réduction d’impôt sur les plus-values réalisées lors de la cession.
- Réinvestissement stratégique permettant une diversification du portefeuille.
- Optimisation fiscale à long terme.
Étant donné la complexité du dispositif et les risques de remise en cause en cas de non-conformité, nous vous conseillons très fortement de consulter un expert en fiscalité ou un conseiller en gestion de patrimoine afin de vous aider. Vous pouvez vous faire épauler par Sébastien Chosson qui est conseiller en apport cession, il saura vous guider dans votre projet de réinvestissement d’apport cession.

Définition de l’apport-cession
L’apport-cession est un dispositif fiscal français spécifique, utilisé dans le cadre de la gestion patrimoniale, qui permet à un contribuable de différer l’imposition des plus-values réalisées lors de la cession de valeurs mobilières ou de droits sociaux (comme des actions ou des parts d’une société). Ce mécanisme repose sur l’apport de ces titres à une société holding, avant leur cession.
Le processus fonctionne en deux étapes principales. Premièrement, le contribuable apporte les titres qu’il souhaite céder à une société holding. Cet apport est réalisé sous le régime des plus-values d’apport, permettant théoriquement de différer l’imposition de la plus-value jusqu’à la cession réelle des titres par la société holding. Deuxièmement, lorsque la holding cède ces titres, la plus-value réalisée à ce moment est soumise à imposition. Toutefois, si les fonds issus de la cession sont réinvestis dans une activité économique éligible dans un délai défini par la loi, l’imposition de la plus-value peut être différée ou même annulée sous certaines conditions.
L’objectif de l’apport-cession est double :
- D’une part, il permet au cédant de bénéficier d’une liquidité immédiate tout en différant l’imposition de la plus-value.
- D’autre part, il encourage le réinvestissement dans l’économie réelle, conformément aux objectifs poursuivis par la législation fiscale.
Cependant, ce dispositif est soumis à des conditions strictes et nécessite une planification fiscale et juridique rigoureuse pour en optimiser les avantages et éviter les pièges.
Comment bénéficier du report d’imposition via ce système ?
Pour bénéficier du report d’imposition dans le cadre du système d’apport-cession, plusieurs étapes clés et conditions doivent être respectées. Voici un aperçu du processus général :
- Création d’une holding : tout d’abord, le contribuable doit créer ou utiliser une société holding. Cette société va accueillir les titres que le contribuable souhaite céder. La holding doit avoir une réelle activité économique ou être créée dans le but de prendre des participations.
- Apport des titres à la holding : le contribuable apporte ensuite ses titres à la holding. Cet apport est réalisé sous le régime des plus-values d’apport avec sursis d’imposition, ce qui signifie que la plus-value réalisée lors de cet apport n’est pas immédiatement imposée.
- Engagement de conservation : le contribuable et la holding doivent s’engager à conserver les titres apportés pour une durée minimale, souvent de trois à cinq ans selon la législation fiscale en vigueur. Cet engagement est crucial pour le maintien du report d’imposition.
- Cession des titres par la holding : la holding peut ensuite vendre les titres apportés. La plus-value réalisée lors de cette cession est théoriquement imposable. Cependant, le report d’imposition peut se poursuivre si les conditions de réinvestissement sont respectées.
- Réinvestissement : pour bénéficier du report d’imposition, la holding doit réinvestir le produit de la cession dans une activité économique éligible dans un délai déterminé après la vente, généralement dans les 24 mois. Les conditions de réinvestissement varient en fonction de la législation, mais elles exigent typiquement que le réinvestissement soit significatif (par exemple, au moins 60% du produit de la cession).
- Respect des conditions spécifiques : certaines conditions spécifiques peuvent s’appliquer en fonction de la législation fiscale du pays concerné, comme des obligations déclaratives, le respect de certaines procédures, ou l’application de dispositions contre les abus.

Il est important de noter que le système d’apport-cession est complexe et soumis à la réglementation fiscale française, qui peut évoluer. Ainsi, il est fortement recommandé de consulter un expert en fiscalité ou un conseiller en gestion de patrimoine pour s’assurer de la conformité avec la législation en vigueur et optimiser les avantages fiscaux du dispositif.
Que permet l’article 150-0 B ter du Code Général des Impôts ?
L’article 150-0 B ter du Code Général des Impôts (CGI) est une disposition fiscale qui joue un rôle crucial pour les investisseurs en matière de plus-values mobilières. Cette mesure permet aux contribuables de bénéficier d’un abattement fixe lors de la cession de certains titres de sociétés. Plus précisément, elle s’applique aux gains réalisés sur la vente de titres de PME européennes acquises lors de leur émission, à condition que ces titres aient été détenus pendant au moins huit ans.
L’objectif principal de cet abattement est d’encourager l’investissement de long terme dans les entreprises innovantes et en croissance en offrant une incitation fiscale attrayante. En réduisant l’imposition des plus-values, l’article 150-0 B ter vise à stimuler l’économie en favorisant l’entrée de capitaux dans le secteur des petites et moyennes entreprises, reconnues pour leur potentiel de développement et d’innovation. Cet avantage fiscal reflète la volonté de soutenir l’entrepreneuriat et l’investissement dans l’économie réelle, deux leviers essentiels pour la croissance économique et la création d’emplois.
Le lien entre l’article 150-0 B ter du Code Général des Impôts (CGI) et le mécanisme de réinvestissement en apport-cession réside dans l’encouragement à l’investissement productif et à la réutilisation des plus-values réalisées par les contribuables. Bien que l’article 150-0 B ter concerne spécifiquement l’abattement pour la détention de long terme de titres de PME européennes, le régime d’apport-cession, principalement régi par l’article 150-0 B du CGI, offre une synergie intéressante pour les investisseurs souhaitant optimiser leur fiscalité sur les plus-values mobilières.
Le mécanisme d’apport-cession permet, sous certaines conditions, de reporter l’imposition des plus-values réalisées lors de la cession de titres, à condition que le produit de cette cession soit réinvesti dans une activité économique. L’investisseur doit réinvestir une partie significative du produit de la cession (généralement 60% pour les opérations réalisées jusqu’à fin 2023, sous réserve de modifications législatives) dans les deux ans suivant la cession, dans des actifs éligibles qui peuvent inclure des titres de sociétés.
L’article 150-0 B ter, en offrant un abattement pour durée de détention sur les plus-values de cession de titres de PME européennes détenus à long terme, complète le dispositif d’apport-cession en incitant les contribuables à réinvestir leur capital dans l’économie productive. En pratique, un investisseur peut bénéficier de l’abattement prévu par l’article 150-0 B ter lors de la cession de ses titres, puis utiliser le produit de cette cession pour réaliser un réinvestissement conforme aux critères de l’apport-cession, optimisant ainsi sa situation fiscale tout en contribuant au financement des entreprises.
Ce lien entre l’abattement pour durée de détention et le réinvestissement en apport-cession illustre la volonté législative d’orienter le capital vers l’investissement dans des entreprises en phase de développement, soutenant ainsi la croissance économique et l’innovation.
Les conditions du réinvestissement du produit de l’apport cession
Le régime d’apport-cession, encadré par l’article 150-0 B du Code Général des Impôts (CGI), permet aux contribuables de bénéficier d’un report d’imposition sur les plus-values réalisées lors de la cession de titres, à condition de réinvestir le produit de cette cession dans une activité économique. Les conditions de ce réinvestissement sont détaillées pour s’assurer que les fonds sont effectivement dirigés vers le soutien de l’économie réelle. Voici les principales conditions à respecter pour bénéficier de ce régime :
- Pourcentage de réinvestissement : le contribuable doit réinvestir un pourcentage significatif du produit de la cession dans un délai déterminé. Ce pourcentage était fixé à 60% pour les opérations réalisées avant certaines dates (il est recommandé de vérifier la législation en vigueur pour les opérations récentes, car ce pourcentage peut varier selon les lois de finances successives).
- Délai de réinvestissement : le réinvestissement doit généralement être effectué dans les 24 mois suivant la cession des titres.
- Nature des investissements éligibles : les fonds doivent être réinvestis dans des actifs éligibles, qui peuvent inclure des titres de sociétés opérationnelles, des fonds d’investissement répondant à certains critères, ou l’acquisition d’une activité économique. Les investissements dans des sociétés cotées sont possibles sous conditions spécifiques, notamment que l’investisseur prenne une participation active dans la gestion de la société.
- Engagement de conservation : l’investisseur doit s’engager à conserver les nouveaux titres acquis grâce au réinvestissement pour une période minimale, souvent fixée à cinq ans, pour garantir l’intention d’investissement à long terme.
- Déclaration et suivi : le contribuable doit déclarer l’opération d’apport-cession et le réinvestissement à l’administration fiscale, en respectant les formalités prévues, et être en mesure de justifier le respect des conditions du dispositif en cas de contrôle.

Il est important de noter que le dispositif d’apport-cession a pour but de soutenir l’investissement dans l’économie réelle, et donc, il est encadré par des conditions strictes visant à prévenir les abus et à garantir que les fonds réinvestis contribuent réellement à l’activité économique. Les contribuables envisageant de recourir à ce régime doivent s’assurer de bien comprendre ces conditions et, le cas échéant, de consulter des professionnels pour optimiser leur stratégie fiscale tout en respectant la législation en vigueur.
Les activités éligibles au remploi d’apport cession
Voici un aperçu des types d’activités habituellement considérées comme éligibles :
- Investissement direct dans des entreprises : le réinvestissement peut se faire par l’acquisition de titres de sociétés non cotées, ou cotées sous certaines conditions, à condition que ces sociétés exercent une activité opérationnelle. L’investissement doit souvent s’accompagner d’une intention de participation active à la gestion ou au développement de l’entreprise.
- Création d’une entreprise : le contribuable peut choisir de créer une nouvelle entreprise, à condition que celle-ci exerce une activité commerciale, industrielle, artisanale, agricole, ou libérale (à l’exclusion des activités de gestion de son propre patrimoine mobilier ou immobilier).
- Acquisition d’une activité économique : l’achat d’une branche complète d’activité ou d’une entreprise individuelle constitue également un remploi éligible, tant que l’activité acquise est opérationnelle et non limitée à la gestion d’un patrimoine immobilier ou financier.
- Souscription au capital de PME ou d’entreprises innovantes : la souscription de parts ou d’actions de PME ou d’entreprises innovantes européennes, y compris via des fonds d’investissement spécialisés (comme les FCPI, FIP, ou certains holdings), est souvent éligible. Ces investissements doivent répondre à des critères spécifiques, notamment en termes de quota d’investissement direct dans les entreprises.
- Reprise d’entreprises : la reprise d’une entreprise existante, par l’acquisition de ses fonds de commerce ou de ses titres, peut être considérée comme un remploi éligible, sous réserve que l’entreprise cible exerce une activité opérationnelle.
N’oubliez pas que certains investissements peuvent être soumis à des conditions complémentaires, comme des engagements de conservation ou des limitations en termes de distribution de dividendes.
Comment obtenir une exonération définitive des plus-values via l’article 150-0 B ter du CGI ?
L’article 150-0 B ter du Code général des impôts (CGI) en France concerne une exonération spécifique sur les plus-values réalisées lors de la cession d’actions, de parts sociales, ou de droits assimilés par les dirigeants de petites et moyennes entreprises (PME) sous certaines conditions, notamment lorsqu’ils partent à la retraite. Voici les grandes lignes pour bénéficier de cette exonération définitive des plus-values :
- Condition d’activité : le bénéfice de cette exonération est réservé aux dirigeants de PME européennes qui exercent leur activité de façon continue pendant les 5 années précédant la cession.
- Condition de détention : le cédant doit détenir directement ou indirectement une fraction minimale du capital social de l’entreprise, fixée à 25 % des droits aux bénéfices sociaux pour les cessions réalisées jusqu’au 31 décembre 2022, et à 10 % pour celles réalisées à partir du 1er janvier 2023. Cette détention doit avoir été continue au cours des 5 années précédant la cession.
- Condition de taille de l’entreprise : l’entreprise doit être qualifiée de petite ou moyenne entreprise au sens de la réglementation européenne, c’est-à-dire ne pas dépasser certains seuils en termes de nombre d’employés, de chiffre d’affaires ou de bilan.
- Départ à la retraite : le dirigeant doit cesser toute fonction dans l’entreprise et faire valoir ses droits à la retraite dans les 2 années suivant ou précédant la cession. Il est important de souligner que cette exonération est conditionnée à un ensemble spécifique de critères très précis, d’où l’importance d’une vérification et d’un conseil expert pour chaque situation individuelle.
- Déclaration et paiement : pour bénéficier de cette exonération, il est nécessaire de respecter les procédures de déclaration et de paiement spécifiques prévues par la législation fiscale.
- Exonération : l’exonération porte sur les plus-values réalisées lors de la cession des titres ou droits, après application d’un abattement pour durée de détention.
Il est important de consulter un expert-comptable ou un avocat fiscaliste pour obtenir des conseils personnalisés et s’assurer de la conformité aux conditions spécifiques de l’article 150-0 B ter du CGI.

Le rôle de la holding pour une exonération totale des plus-values
Le rôle d’une holding dans l’exonération totale des plus-values réside principalement dans sa capacité à structurer et optimiser la gestion fiscale des investissements et des cessions d’actifs. Voici quelques éléments clés qui illustrent comment une holding peut être utilisée à cet effet :
- Régime mère-fille : ce régime fiscal permet, sous certaines conditions, d’exonérer les dividendes reçus par la holding de la part de ses filiales. Cela permet d’éviter une double imposition : une fois au niveau de la filiale qui réalise les bénéfices, et une seconde fois au niveau de la holding lorsqu’elle reçoit ces bénéfices sous forme de dividendes.
- Intégration fiscale : une holding peut opter pour le régime d’intégration fiscale si elle détient au moins 95 % des filiales. Ce régime permet de consolider les résultats fiscaux de l’ensemble du groupe, permettant ainsi de compenser les bénéfices et les pertes entre les sociétés du groupe. Cela peut réduire l’assiette de l’impôt sur les sociétés et donc l’impôt effectivement payé par le groupe.
- Plus-values sur cessions de titres de participations : sous certaines conditions, les plus-values réalisées par la holding lors de la cession de titres de participations peuvent bénéficier d’une exonération partielle ou totale d’impôt sur les sociétés, selon la législation en vigueur. Cela dépend souvent de la durée de détention des titres et de la participation de la holding dans la société cédée.
- Optimisation de la trésorerie et des financements : la holding peut centraliser la trésorerie du groupe et optimiser la gestion des financements. Elle peut, par exemple, emprunter pour investir dans ses filiales, déduire les intérêts d’emprunt et donc réduire son assiette imposable.
- Transmission d’entreprise : dans le cadre d’une transmission d’entreprise, l’utilisation d’une holding peut permettre de bénéficier de régimes d’exonération spécifiques, sous réserve de respecter certaines conditions liées à la détention et à la transmission des titres.
L’utilisation de holdings à des fins d’optimisation fiscale doit être réalisée dans le respect des lois et réglementations applicables, notamment en matière de lutte contre l’évasion fiscale et l’abus de droit.
Les solutions éligibles au réinvestissement en apport cession
Le réinvestissement doit être réalisé selon des critères spécifiques liés à la nature de l’investissement, à son montant, et au délai de réalisation pour que le report d’imposition soit effectivement maintenu.
Les investissements éligibles peuvent prendre différentes formes, allant de l’engagement direct de capitaux dans des entreprises opérationnelles, qu’il s’agisse de start-ups, d’entreprises en croissance, ou de PME et ETI plus établies, pourvu que ces dernières exercent une activité réelle hors gestion de patrimoine mobilier. Il est aussi possible de réinvestir via des « véhicules d’investissement » comme :
- les Fonds d’Investissement de Proximité
- les Fonds Communs de Placement dans l’Innovation
- les Fonds Communs de Placement à Risques
- les Sociétés de Libre Partenariat
Ceux-ci devront eux-mêmes s’engager à investir une partie importante de leur capital dans des entreprises répondant aux critères établis par la loi.
Le réinvestissement peut également s’orienter vers des secteurs d’activité considérés comme stratégiques pour le développement économique, toujours dans le respect des conditions fixées par la législation pour bénéficier du report d’imposition. La proportion de la plus-value à réinvestir ainsi que le délai pour effectuer ce réinvestissement varient en fonction de la date de réalisation de la cession, avec une exigence de réinvestissement allant jusqu’à 100% pour les cessions effectuées à partir de 2023.
A noter, important : les critères d’éligibilité peuvent varier car ils sont définis par la législation fiscale en vigueur et susceptibles d’évoluer.
Comme vous le savez sûrement, il est crucial de se faire accompagner par un conseiller fiscal pour s’assurer de la conformité de l’investissement avec les critères d’éligibilité du dispositif d’apport-cession, afin de bénéficier au mieux du report d’imposition et d’optimiser sa stratégie fiscale dans ce cadre spécifique.
Réinvestir le produit de cession des titres dans une activité commerciale
Réinvestir le produit de cession des titres dans une activité commerciale implique plusieurs étapes clés.
- D’abord, il est essentiel de réaliser une analyse approfondie du marché pour identifier les secteurs les plus prometteurs.
- Ensuite, élaborer un plan d’affaires solide, définissant les objectifs, les stratégies de croissance, et les besoins financiers, est crucial. Il convient également de considérer la structure juridique de l’activité pour optimiser la fiscalité et la gestion des risques.
Investir dans des actifs tangibles ou intangibles, selon l’analyse de rentabilité, peut diversifier les sources de revenu. Il est recommandé de réinvestir dans des domaines où l’on possède une expertise ou un intérêt particulier pour augmenter les chances de succès. Enfin, consulter des experts en finance et en droit des affaires peut fournir des conseils personnalisés pour maximiser le rendement de l’investissement.
Les atouts du réinvestissement direct en apport cession
Le réinvestissement direct en apport cession offre plusieurs avantages, notamment fiscaux, puisqu’il permet souvent de bénéficier d’un report d’imposition sur les plus-values réalisées. Cela favorise la réallocation efficace du capital vers des investissements plus rentables ou stratégiques.
Il encourage également l’entrepreneuriat en facilitant le financement de nouvelles activités commerciales ou l’expansion d’entreprises existantes. De plus, cette approche peut optimiser la gestion du patrimoine et diversifier les investissements, contribuant ainsi à une meilleure gestion des risques financiers.

Les limites du réinvestissement en direct en apport cession
Le réinvestissement direct en apport cession comporte des limites, telles que la complexité des démarches administratives et fiscales, qui peut décourager certains investisseurs. Il existe également un risque accru lié à la concentration des investissements dans de nouvelles activités ou entreprises, pouvant mener à une moins grande diversification du portefeuille. Les contraintes de délais pour bénéficier des avantages fiscaux peuvent également pressuriser les décisions d’investissement, réduisant ainsi l’efficacité de l’allocation de capital.
Ce qu’il faut retenir du réinvestissement en apport-cession
Le réinvestissement en apport-cession est un dispositif complexe mais avantageux pour les investisseurs avertis. Il nécessite une planification minutieuse et une compréhension approfondie des conditions légales et fiscales pour optimiser les avantages fiscaux tout en contribuant au financement de l’économie réelle. La réussite de cette stratégie repose sur le choix judicieux des investissements éligibles et sur la capacité à gérer les obligations de réinvestissement dans les délais requis.
- Report d’imposition conditionné par le réinvestissement
- Exonération définitive sous conditions strictes
- Rôle central de la holding dans la stratégie d’investissement
Il nous semble pertinent de rappeler que le non-respect des engagements de conservation et des délais de réinvestissement peut entraîner la remise en cause des avantages fiscaux obtenus. Il est donc essentiel de se faire aider par un expert afin de mettre en place une planification efficace et un suivi rigoureux
En résumé, le réinvestissement en apport-cession offre une voie privilégiée pour les investisseurs désireux de réduire leur imposition sur les plus-values, tout en participant activement au développement économique. Sa mise en œuvre exige une connaissance approfondie des règles fiscales et une approche stratégique dans le choix des investissements.